Le manga shonen à grand succès créé par Tatsuki Fujimoto, Chainsaw Man, a conquis un large public grâce à ses personnages profondément subversifs ainsi qu’à un style narratif particulièrement original et novateur.
L’anime Chainsaw Man, lancé à l’automne 2022, a rapidement propulsé cette franchise au rang de phénomène incontournable en un temps record, à peine trois mois après sa sortie. La série a su captiver les fans grâce à de nombreux éléments remarquables, notamment sa sombre atmosphère de « chasseur de démons », son humour décalé et souvent noir, ainsi qu’une galerie de personnages aussi originaux que charismatiques, à commencer par le protagoniste Denji et sa complice démoniaque, Power. Néanmoins, c’est sans conteste Makima, personnage complexe et mystérieux, qui s’impose comme la figure la plus marquante, la plus fascinante, et la plus populaire de tout cet univers.

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À l’image même de la franchise Chainsaw Man, Makima symbolise une double nature : à la fois mentor traditionnelle dans la veine shonen, et figure profondément subversive et troublante, elle déroute et fascine. Les fans sont constamment intrigués par ses capacités, son rôle ambigu auprès de Denji et Power, ainsi que par la raison pour laquelle elle continue de captiver autant en tant que méchante waifu incontournable. Malgré sa cruauté et son essence monstrueuse, elle conserve une aura de séduction, preuve irréfutable de la finesse de l’écriture et de l’originalité du personnage, qui se démarque nettement des antagonistes classiques.

Makima est indéniablement l’une des antagonistes les plus emblématiques du manga moderne, grâce à son mélange unique de charme troublant, de voix douce et d’autorité écrasante. Son personnage s’articule autour d’une dualité saisissante qui dépasse la simple opposition bien/mal : elle oscille entre la sexualisation à laquelle les autres personnages la soumettent et son appétit vorace pour le pouvoir et la domination, incarnant une figure impitoyable et calculatrice. Quelle que soit la manière dont on l’interprète, ses actes ignobles sont flagrants et ne souffrent pas de justification. Pourtant, cette ambivalence fait qu’elle conserve un attrait incomparable auprès des fans, qui reconnaissent en elle la complexité d’un antagoniste vraiment unique, fruit d’une écriture brillante et ingénieuse.
Makima dans Chainsaw Man : l’ombre maléfique au cœur du récit
Un personnage enveloppé d’énigmes et d’un pouvoir redoutable

Contrairement à de nombreux antagonistes shonen dont le passé est souvent narré à travers des flashbacks ou des révélations explicites, Chainsaw Man choisit de garder le mystère autour de l’origine et des motivations véritables de Makima. Son histoire personnelle n’est jamais dévoilée en détail, ce qui amplifie l’intensité de son aura inquiétante et rend ses actions d’autant plus imprévisibles et déroutantes pour les lecteurs. Les intentions précises qui l’animent restent un secret bien gardé et suscitent continuellement débat parmi les fans et analystes de la série.
Au fil des chapitres, il devient clair que Makima n’est pas une simple ennemie : elle est en réalité le Diable du Contrôle, un démon d’une puissance exceptionnelle dans l’univers créé par Tatsuki Fujimoto. Ce rôle lui confère la capacité terrifiante d’influencer, voire de diriger entièrement les pensées et comportements d’individus, ainsi que d’institutions et même de nations entières, telles que les États-Unis. Elle agit ainsi tel un habile marionnettiste, manipulant les fils invisibles du pouvoir à son avantage, orchestrant les événements sans que personne n’ait vraiment conscience de sa mainmise.
Son pouvoir lui permet de contracter des pactes avec les humains, garantissant une emprise quasi totale sur eux. Un exemple marquant est son lien avec le Premier ministre japonais, où elle délègue ses blessures à un citoyen aléatoire, astuce démoniaque qui la rend virtuellement invulnérable. Bien qu’elle possède une force physique colossale et maîtrise des techniques martiales sophistiquées, elle préfère se défaire de ses ennemis à travers des intermédiaires, usant d’une stratégie calculée et impitoyable. Son atout ultime ? Un contrôle absolu qui lui permet d’invoquer des alliés par simple volonté pour protéger ses intérêts.
Makima peut également asservir, contrôler mentalement et « laver le cerveau » de toute personne considérée comme inférieure à ses yeux, y compris d’anciens adversaires féroces tels que Katana Man ou Quanxi. Lorsqu’elle décide de passer à l’action, sa force destructrice est inégalable : elle peut éliminer ses cibles à distance en usant du sacrifice humain. D’un geste simple, elle est capable d’anéantir n’importe quel opposant, ce qui la rend extrêmement redoutable en combat.
Ce personnage est animé par une finalité avant tout égoïste et intime : retrouver une forme de paix et de bonheur éternel auprès de son rival et partenaire – le Diable à la Tronçonneuse, incarné par Denji. À la différence d’un tyran cherchant assidûment domination et conquête universelle, Makima poursuit un objectif beaucoup plus personnel, quitte à marcher sur toutes les personnes qui se mettraient en travers de son chemin. Cette quête et cette détermination sonnent particulièrement avec les thématiques profondes de Chainsaw Man, qui explore la nature des désirs humains et la complexité des motivations de chaque personnage, mais à un niveau d’ambition encore plus élevé et démoniaque.
Makima, une subversion radicale du mentor-type dans les mangas shonen
Une relation ambivalente et manipulatrice avec Denji
Dès ses premières apparitions, Makima chamboule totalement les codes du rôle traditionnel de mentor shonen classique. En effet, au lieu d’incarner un personnage bienveillant, protecteur et inspirant la confiance, elle occupe un rôle ambivalent teinté de manipulation et de domination. Elle offre un emploi à Denji au sein de la Commission de Sécurité Publique, le plaçant dans une position privilégiée qui semble l’amener vers la grandeur. Denji, impressionné par elle, développe progressivement des sentiments mêlant admiration et amour naissant, un attachement qu’il souhaite sincèrement mériter.
Contrairement aux mentors habituels dans les shonen, qui nouent des liens sincères et réciproques avec leurs élèves (pensons à Jiraiya dans Naruto ou All Might dans My Hero Academia), la relation entre Makima et Denji est déséquilibrée. Makima manipule constamment Denji, usant de ses sentiments pour le contrôler, sans jamais réciproquer un véritable amour ou de la chaleur humaine. Cette asymétrie rend leur rapport tragique et douloureux, renforçant la tension dramatique autour du protagoniste.
Elle s’impose ainsi comme une inversion complète et ultra-sombre de l’archétype du mentor protecteur. Sa mystérieuse froideur, sa cruauté camouflée sous un masque de douceur et son objectif égoïste d’utiliser Denji pour ses propres desseins accentuent le caractère antipathique du personnage, le rendant emblématique d’un méchant terriblement efficace et marquant.

En résumé, Makima incarne une manipulatrice sans scrupules, dépourvue de la bonté et de la sagesse habituellement associées à son rôle, ce qui renforce encore sa position d’antagoniste emblématique, mais aussi de subversion complète des rôles traditionnels du manga shonen.
Un personnage antipathique qui exerce néanmoins une fascination intense
La brutalité de Makima n’empêche pas l’admiration de ses fans
Il est courant de voir certains méchants d’anime gagner en popularité grâce à un passé tragique ou à des motivations nuancées et compréhensibles — ce qui est le cas d’Ulquiorra dans Bleach ou de Himiko Toga dans My Hero Academia. Cependant, Makima est un cas à part : elle est généralement perçue comme un monstre, une véritable incarnation du mal, dénuée de pitié, malgré son apparence séduisante et son obsession pour un bonheur personnel. Cette dureté apparente pourrait a priori rebuter le public.
Pourtant, la base de fans de Makima est particulièrement large, traduisant l’excellente construction du personnage et la complexité qui laisse libre cours à l’interprétation. Son assurance inébranlable, son charisme imposant et sa détermination infaillible créent un contraste saisissant avec des héros plus vulnérables, tels que Denji ou Izuku, rendant son personnage d’autant plus captivant.
Alors que nombreux préfèrent traditionnellement les waifus protectrices, tendres et réconfortantes, une porosité attirante existe aussi pour les figures de « bad girls » puissantes et indépendantes. Makima rejoint un panthéon d’antagonistes féminines marquantes aux côtés de Himiko Toga et Esdeath, qui peuplent l’imaginaire otaku et continuent de fasciner malgré, voire à cause, de leurs méfaits et contradictions.
La mort de Makima : un dénouement aussi brutal que satisfaisant pour les fans
Malgré tout le mal qu’elle a causé dans la série, la fin de Makima n’a pas suscité de tristesse généralisée chez les fans.

Dans Chainsaw Man, la mort n’est jamais une finalité absolue : les démons sont supposés revenir à la vie à travers un cycle de réincarnations dépourvues de souvenirs. Makima se révèle être une antagoniste quasi invincible, bénéficiant d’un pouvoir unique qui lui permet de déporter ses blessures vers d’autres personnes. Sa relation toxique et destructrice avec Denji, ponctuée d’isolement et de manipulation, débouche sur un affrontement final dramatique, qui captive les lecteurs.
Un des moments les plus choquants du manga est l’assassinat brutal de Power par Makima, un acte qui déclenche un raz-de-marée émotionnel et provoque la révolte de Denji. Ce dernier finit par affronter Makima seul, et grâce au sang de Power, il parvient à la démembrer à l’aide de sa tronçonneuse. Afin d’anéantir définitivement Makima et de rompre leur connexion malsaine, Denji est contraint de manger ses restes dans une scène aussi grotesque qu’angoissante. Ce geste révèle la volonté absolue de se libérer de son emprise.
La réincarnation de Makima : Nayuta, un reflet innocent de ses désirs cachés
Une nouvelle figure d’espoir et de complexité
Nayuta, nouvelle incarnation du Démon du Contrôle, est confiée à Denji par Kishibe dans l’espoir de l’éloigner des ténèbres liées à Makima. Contrairement à son prédécesseur, Nayuta est une enfant fragilisée, en quête d’identité et d’amour, qui montre certains traits semblables à Makima, notamment une possessivité marquée envers Denji et un amour prononcé pour les chiens.
Nayuta symbolise en réalité l’enfant intérieur de Makima, celle qui aurait pu aspirer à une vie plus douce, plus tendre, et à une véritable famille, contraste poignant face à la dureté, la froideur et la cruauté qui caractérisaient l’éducation et la vie de Makima. Leur relation quasi fraternelle apporte une nouvelle dimension humaine au récit et laisse entrevoir une forme de rédemption possible.

Beaucoup reste encore à apprendre sur Makima, notamment à travers la sortie attendue du film Chainsaw Man - The Movie: Reze Arc, prévue pour 2025, qui explorera en profondeur le personnage de Reze et sa relation avec Denji, tout en maintenant Makima au centre de l’intrigue. En parallèle, les informations sur la saison 2 restent limitées, mais certains parient qu’elle pourrait suivre l’exemple du succès Demon Slayer, alternant entre longs métrages au cinéma et saisons pour les plateformes de streaming.
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